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La mode des "flash mobs"
LEMONDE.FR - Par Cédrine Colas.
Rapides comme la lumière. C'est le pari lancé par les adeptes des flash mobs, comprendre "rassemblements éclair". Le concept, une fois encore, est américain et consiste à utiliser les nouvelles technologies (du courriel en passant par le texto) pour organiser, en un temps record, un attroupement - le plus vaste possible - en un point donné. Le rendez-vous est accompagné de directives plus ou moins farfelues et d'invites à s'y conformer. Dernier "flash mob" américain en date : le rassemblement de deux cents personnes à Central Park (New York), jeudi 24 juillet. Les flash mobers se sont regroupés près du musée d'histoire naturelle et ont imité durant une dizaine de minutes des "sons de la nature", du rugissement du lion en passant par les pépiements d'oiseaux et le chant du coq, avant de se disperser. Il y a quelques semaines, de joyeux farceurs s'étaient donné rendez-vous en pleine nuit dans le hall de l'hôtel Grand Hyatt de Manhattan et avaient applaudi à tout rompre pendant quinze secondes avant de disparaître.
D'autres rassemblements ont déjà eu lieu à Boston, Minneapolis et San Francisco. Et le phénomène gagne l'Europe à la vitesse "grand V". Samedi 26 juillet, un flash mob a eu lieu à Vienne (Autriche) sur un thème écologique. Les manifestants étaient priés de manger des fruits et des légumes frais. Jeudi 24 juillet, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans un mégastore romain, demandant, à la grande surprise des vendeurs, un livre inexistant avant de quitter les lieux tous ensemble. Sans explications.
Le site cheesebikini prend un malin plaisir à relater les exploits de ces folles équipées. Le phénomène, sorte de "performance socio-artistico-absurde" pour certains, amuse plutôt la Toile. L'idée, aussi saugrenue soit-elle, prendra une tout autre résonance lorsqu'elle sera utilisée à des fins politiques ou militantes. Un site dédié à l'actualité des "flash mobs" est déjà en ligne. Les ressources des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) sont loin d'être épuisées !
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Soudain, une foule apparaît...
TF1-NEWS - Par Christophe ABRIC
Né à New York, le phénomène des "flash mobs" arrive en France. Ces "foules éclair" regroupent plusieurs centaines d'internautes en un lieu donné, qui réalisent une action absurde pendant quelques minutes avant de se disperser.
Le 17 juin dernier, à New York, plus de 150 personnes ont soudainement débarqué au grand magasin Macy's. Ils se sont rassemblés autour d'un grand tapis, ont expliqué aux vendeurs qu'ils en cherchaient un pour le loft qu'ils partageaient. Puis, à peine dix minutes plus tard, ils se sont dispersés, laissant coi les employés. La première "Flash Mob" avait eu lieu, de nombreuses autres allaient suivre.
Bref, absurde et enthousiaste
Entre poésie, happening et farce, les Flash Mobs ne servent à rien. Leur principe est simple : rassembler un nombre important de personnes en un endroit donné pendant quelques minutes. Prévenus par e-mail ou SMS à la dernière minute, les participants ne se connaissent pas, se dispersent aussi vite qu'ils se sont retrouvés. Entre temps, ils lèvent tous les mains, envahissent un magasin de chaussure, imitent le chant des oiseaux... Absurde au possible, le concept n'en est que plus amusant et remporte un franc succès : depuis celle de Macy's, plusieurs autres Flash Mobs ont eu lieu à New York, mais aussi à Rome, Vienne, ou Tokyo… et bientôt Paris.
Un site a été monté il y a quelques semaines, Paris Mobs, qui prend les inscriptions pour organiser des Flash Mobs dans la capitale. Ses créateurs tiennent à rester anonyme : "nous n'y trouvons aucun intérêt financier, ni de notoriété à titre personnel", ont-ils expliqué à tf1.fr. "Ce qui nous touche dans ce mouvement, c'est son côté poétique, artistique et désintéressé, ainsi que l'idée de se retrouver au milieu de gens qui nous ressemblent sans pour autant les connaître".
Force et invention
Les inscrits seront prévenus par mail 8 jours avant de la tenue de la Flash Mob. Puis, le jour dit, ils recevront un autre mail leur expliquant où se retrouver. Pour éviter des troubles avec la police, les "flashmobbers" new-yorkais devaient d'abord se rassembler par petits groupes dans des bars où on leur indiquait le lieu du rassemblement. Un procédé similaire sera probablement adopté à Paris, même si les organisateurs expliquent "croire naïvement à la clémence des forces de l'ordre".
Les Flash Mobs sont l'application festive d'un concept plus large, les Smart Mobs, développé par Howard Reingold. Cet écrivain américain estime que "les nouvelles technologies de communication amplifient le talent humain pour la coopération", évoquant le rôle qu'ont pris les SMS, emails et autres pour l'organisation de rassemblements ou de manifestations. Le but des Flash Mobs est plus anodin, certes, car il ne s'agit "que de produire de l'étonnement, de la compréhension et de la surprise", expliquent les organisateurs français. Mais il montre la force de ces technologies, et l'invention de ses utilisateurs. Celle-ci sera d'ailleurs mise à l'épreuve : "après le premier, nous inviterons les inscrits à proposer les scénarios des prochains Flash Mobs". Les festivals annulés, voilà une belle manière d'amuser son été…
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Le mot: Flash mob
Liberation.fr - Par F. Rl
Ne désigne pas un deux roues utilisant la foudre comme carburant, mais une nouvelle forme de «happening» dérivée du Web.
C'est le dernier sport d'été à la mode. Depuis le mois de juin, des foules spontanées se forment brusquement dans les villes. Cette nouvelle tendance dérivée du Web s'appelle le «flash mob» (foule éclair). Le principe est simple: il s'agit de rameuter un maximum d'internautes par courriel ou par SMS (notamment sur FlashMob info) pour créer un attroupement éphémère dans un lieu précis à une heure déterminée. Pour quoi faire? Une action commune, brève et absurde.
C'est New York qui a lancé la mode en juin dernier. Près de 200 «mobbers» regroupés par courriel, puis briefés dans un bar, ont afflué en même temps dans le grand magasin Macy's au rayon tapis. D'autres nuées du même genre ont suivi, avec pour objectif de pépier à qui mieux mieux dans Central Park ou de regarder fixement un dinosaure mécanique du magasin de jouets de Time Square avant de tomber à genoux en agitant les mains et en criant...
Les Flash mobs ont essaimé dans tout le pays, à Boston, Minneapolis ou encore San Francisco, avant de débarquer en Europe. C'est à Rome que s'est tenue la première édition européenne: 200 mobbers sont entrés au même instant dans une librairie en demandant des livres inexistants. A Londres, fin juillet, 300 personnes se sont réunies dans une boutique de meubles sur Tottenham Court Road sur le point de fermer en chantant tous la même phrase, s'égayant ensuite joyeusement. Paris n'a pas encore expérimenté la chose, mais s'y prépare. Un site, Paris Mobs, propose de s'inscrire à cet événement «exceptionnel».
Ces rassemblements urbains tiennent à la fois de la poésie et de la farce. Leurs promoteurs mettent en avant l'aspect social à l'ère des nouvelles technologies. Des gens qui ne se connaissent pas, et qui passent parfois leur vie derrière un ordinateur, se retrouvent ainsi brusquement projetés dans la société. Avec seulement le plaisir comme moteur.
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Le «flashmob» expliqué à ma fille.
Liberation.fr - Par Jean Fiawoumo, Paris
Jeudi 4 décembre, à Paris. Il est aux environs de 19 h 30. Peu à peu, une foule se forme devant le 65 rue Pierre-Charron, tout près des Champs- Elysées. Des gens attendent dans la brise légèrement glacée, devant un portail bleu vieilli, coincé entre un bar à sushis et le Monkey Club.
La foule se fait de plus en plus compacte. Apparaît une équipe de tournage, caméraman et preneur de son, qui se dirige vers le portail devant lequel se tient le regroupement. Çà et là, quelques flashes de photographes.
Que se passe-il ? La foule attire la foule. Les passants tentent d'apercevoir la raison de cet engouement, les serveurs du bar à sushis se pressent à la vitrine de leur terrasse, le regard dirigé vers des caméras et des objectifs. Au centre de l'attroupement, devant le portail bleu, un homme, sac à dos, distribue des petits papiers et des bâtonnets. Qui est-ce? Une star ? On ne dirait pas. La lumière de la caméra s'éteint, les flashes cessent. La foule se disperse peu à peu.
19 h 45, le portail est dégagé. Les serveurs se regardent, perplexes, et reprennent leur service.
19 h 50, Champs-Elysées, cette fois sur le trottoir des numéros pairs. Une foule déambule, plus nombreuse que d'habitude, en raison des illuminations de Noël.
On remarque bientôt, très distinctement, une gigantesque file indienne qui se dessine parmi la foule. Les gens se tiennent côte à côte, comme si de rien n'était, tournés vers la rue. Les promeneurs surpris désertent l'espace compris entre la rue et la file. Les automobilistes étonnés ralentissent. Soudain des dizaines de briquets s'allument en même temps. Il est 20 heures précises. De façon parfaitement synchrone, toutes les personnes de la file allument un cierge à étincelles qu'ils brandissent en l'air, à bout de bras. La majorité des badauds stoppent net, bouche bée. Les automobilistes s'arrêtent : une ligne lumineuse étincelle sur toute la longueur de ce côté de l'avenue.
Les étincelles ne durent qu'une vingtaine de secondes. Une fois éteintes, la ligne humaine reste formée. Une passante, qui vient visiblement d'arriver, s'interroge : «Qu'est ce qu'ils attendent ?» Un spectateur dans le coup lui répond : «Ils attendent la hola !». Interdite, elle se tourne vers son ami et répète, l'air résigné : «Ils attendent la hola.»
Quelques secondes plus tard, un brouhaha monte, de plus en plus fort, jusqu'à ce que les éléments de la file, jusque-là dignes et stoïques, ne se mettent à crier en agitant les bras en l'air : «HOLA !», «HOLA !», puis reprennent leur position, l'air de rien. Cet étrange «hola» (impossible à localiser, car scandé de fil en aiguille par des petits groupes de trois ou quatre personnes tout au plus), parcourt ainsi les Champs-Elysées sur toute leur longueur. Après un nouveau moment de silence, où chacun se demande ce qui se passe, la file se met à applaudir en criant et en riant.
Et puis, plus rien. En un instant, la file se dissout parmi les promeneurs. 20 h 10, trottoir des Champs-Elysées, coté des numéros pairs. Une foule déambule, plus nombreuse que d'habitude, en raison des illuminations de Noël. Rien ne subsiste de ce qui vient de se passer. Une équipe interviewe une passante : c'était le quatrième flashmob parisien...
NOTE : Le flashmob est un concept venu des États-Unis, de New York pour être précis. Il s'agit d'une foule éclair («flash mob») qui se réunit dans un lieu donné. Tous les participants ont été prévenus au dernier moment du lieu et de l'heure. Ce rassemblement ne dure pas plus de dix minutes, accomplit de brèves actions (en général quelque chose qui sort du commun) suivant des indications données par les organisateurs, pour ensuite se disperser en ordre.
Les flashmobs ne visent aucun but précis, si ce n'est, aux dires de leurs initiateurs, «la poésie, la farce, le côté inutile et chaleureux d'un soudain rassemblement d'humains».
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«Flash mob» : du Web à la réalité pour le plaisir de l'absurde
BRANCHEZ-VOUS! – Par Jean-Charles Condo
Cet été a vu naître une nouvelle tendance dérivée du Web: le «flash mob», un rassemblement éclair d'internautes dans le but de réaliser quelque chose d'absurde.
Cette nouvelle formule, qui a tout d'une farce collective, a été lancée à New York au mois de juin dernier. Les internautes participants sont recrutés par courriel ou dans des sites Web et doivent se rassembler à une heure et un endroit bien précis, pendant quelques minutes, afin de réaliser quelque chose d'absurde, par exemple siffler comme un oiseau dans Central Park.
New York en était hier à son sixième rassemblement éclair qui avait lieu au magasin de jouets «Toy R Us» de Times Square. Trois cents internautes ont regardé un dinosaure mécanique fixement pendant quelques minutes avant de tomber à genoux en agitant les mains et en criant. Les employés paniqués ont appelé la police.
Mais ce phénomène qui semblait typiquement new-yorkais a commencé à se propager dans le monde. Il y a deux semaines, le premier «flash mob» européen survenait à Rome quand 200 internautes sont entrés au même instant dans un magasin de disques et de livres afin de demander des articles qui n'existent pas.
Hier soir, Londres vivait son premier «flash mob» alors que 200 internautes se sont réunis dans une boutique de meubles où ils devaient appeler quelqu'un au téléphone pour lui parler des articles du magasin sans utiliser la lettre «o».
Ces rassemblements éclair sont-ils là pour durer? Selon plusieurs participants et observateurs, la nervosité des corps policiers et le très grand intérêt des médias à l'égard des «flash mobs» pourrait rapidement mettre un terme à ce type de manifestation. Un rassemblement aurait d'ailleurs été annulé à Toronto parce qu'on croyait que la police et les représentants des médias auraient pu s'y présenter en plus grand nombre que les internautes participants...
Que pensez-vous de ce type de rassemblement éclair? Est-ce enfantin, ridicule ou amusant? Seriez-vous prêts à participer à un «flash mob»?
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Les "foules intelligentes" se déploient dans les villes américaines
Emails et SMS au service d’étranges actions collectives
Transfert.net – Par Chantal Dussuel
Aux Etats-Unis sont apparues récemment de petites actions collectives d’un genre nouveau : coordonnés par emails et SMS, des groupes d’internautes se rassemblent pour des happenings éphémères et volontairement absurdes. Ce mouvement, lancé par le site Mob Project, est une application récente d’un concept plus large, théorisé par l’auteur et gourou américain Howard Rheingold (lire son interview) : les "foules intelligentes" ou "smart mobs", qui s’organisent en temps réel grâce aux moyens de communication mobiles. Du neuf avec du vieux...
Le grand magasin Macy’s de Manhattan a reçu le 17 juin dernier la visite de clients inhabituels : à 19h27 précises, 150 individus environ se rassemblent autour d’un tapis persan. Ils cherchent, expliquent-ils à un vendeur, un "tapis de l’amour" censé être destiné au loft où ils vivent en communauté, dans le quartier new-yorkais du Queens. Dix minutes plus tard, après quelques conversations, la foule se disperse aussi rapidement qu’elle s’est formée, sous les yeux éberlués du vendeur.
Deux semaines plus tôt, c’est une boutique d’accessoires de mode de New York qui a été envahie pendant sept minutes exactement par une multitude de visiteurs. Qui cette fois n’ont pas échangé un mot.
Mercredi 2 juillet, un troisième rassemblement est prévu en fin de journée, dans un lieu pour l’instant tenu secret.
Aucune revendication
Les participants à ces attroupements aussi soudains qu’étranges ne partagent aucun loft. La plupart ne se connaissent pas. Ils ont simplement reçu un email les invitant à participer au Mob Project. Et à transmettre le message à leurs amis.
A mi-chemin entre happening situationniste et canular juvénile, ce projet n’affiche qu’une seule ambition : constituer "une foule inexplicable pendant 10 minutes ou moins".
Pour éviter que les services de police ne surveillent les lieux comme lors du premier rassemblement, l’emplacement exact du rendez-vous n’est désormais révélé qu’à la dernière minute : les destinataires de l’e-mail sont conviés à se rendre dans un bar où une personne leur indiquera les consignes à suivre.
Il ne faut y voir aucune revendication, aucun message, politique ou social, a expliqué à la radio américaine NPR un mystérieux Bill, qui serait à l’origine du Mob Project. Mais seulement une performance artistique, délibérément absurde et orchestrée par email.
Le péjoratif fait des émules
Relayé par de nombreux blogueurs, le Mob Project de Manhattan fait des émules dans d’autres villes américaines. A San Francisco, par exemple. Ou encore à Minneapolis, où un groupe de ces internautes qui éditent des petits sites personnels dynamiques, prévoit d’organiser par email un rassemblement instantané le 22 juillet. Dans quel but ? "Juste pour s’amuser" et pour semer la confusion dans un lieu public qui reste encore à déterminer. Pas plus de 10 minutes, annoncent les organisateurs, pour éviter tout dérapage.
Certains internautes craignent en effet qu’un attroupement aussi important ne dégénère ou ne fasse le jeu de kleptomanes. Lors des deux premiers rassemblements de Manhattan, la foule était cependant, d’après une participante, "très calme, réfléchie et intello", voire carrément "nerdy". Interrogés sur leurs motivations, beaucoup de participants se déclarent séduits par le côté surréaliste et farfelu de l’initiative. Et se réjouissent des connotations négatives du mot "mob", qui en anglais désigne une cohue ou une meute plus qu’une foule organisée. Mob a également le sens de "populace" ou encore de "mafia".
Recyclage moderne
Ce type de rassemblement n’est pas nouveau. Dans les années 50 déjà, le mouvement politico-artistique des situationnistes préconisait des "actes urbains" parfaitement absurdes, visant seulement à se réapproprier la ville.
Autre exemple plus récent : depuis 1994, des dizaines de fêtards déguisés en pères (ou mères) Noël se réunissent tous les ans fin décembre dans un quartier de San Francisco, sans autre but que de "boire et faire peur aux touristes". Ces festivités, coordonnées par email et par le bouche à oreille, se sont au fil des ans étendues à une dizaine de villes d’Amérique du Nord.
"Aujourd’hui, les nouvelles technologies facilitent l’organisation de ce type d’action collective" observe Howard Rheingold. Dans un ouvrage intitulé Smart Mobs - The Next Revolution paru en octobre 2002, ce californien futuriste s’est intéressé aux "foules intelligentes" : des groupes dont les membres sont reliés les uns aux autres par email, SMS ou téléphone portable et coordonnent ainsi leur action en temps réel.
"Ce n’est qu’un début"
Un concept qui recouvre des phénomènes très divers : les mouvements altermondialistes ayant orchestré en 1999 à Seattle les manifestations contre l’OMC à l’aide de téléphones portables, mais aussi les groupies britanniques du prince William, qui préviennent par SMS une centaine de leurs semblables dès qu’elles aperçoivent leur idole dans un lieu public.
Si le Mob Projet de Manhattan paraît "frivole", note Howard Rheingold, il n’en relève pas moins de cette même forme de mobilisation sociale, qui se situe "à l’intersection des nouvelles technologies et de l’action collective". Le gourou prophétise : "Le smartmobbing n’en est qu’à son tout début".
Au risque de mettre dans le même sac mouvements politiques et simples effets de mode, l’auteur consigne donc soigneusement sur son site d’autres exemples récents de "smart mobs" : des dizaines de Japonais fans du films Matrix qui convergent vers une place de Tokyo déguisés en agent Smith, ou encore le groupe Guerilla Queer Bar de Detroit, composé de gays et lesbiennes qui se fixent rendez-vous par email dans un bar hétérosexuel, non par militantisme mais simplement pour "faire la fête et changer de décor". Autant de motivations qui n’ont pas attendu l’arrivée des nouvelles technologies pour s’exprimer mais trouvent peut-être dans le smartmobbing de nouvelles énergies.
Site web sur les Flash Mobs
Cheese Bikini
- http://www.cheesebikini.com
Flash Mob Info
- http://www.flashmob.info
Paris Mobs
- http://parismobs.free.fr
Smart Mob San Francisco - Bay Area
- http://www.robzazueta.com/blogchive
Minneapolis Mob:
- http://geocities.com/minneapolismob/
Rassemblement de pères Noël:
- http://www.santarchy.com/
Le site de Smart Mobs de Howard Rheingold:
- http://www.smartmobs.com/
Detroit Guerrilla Queer Bar:
- http://www.detroitguerrillas.com/
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